(Sagesse) Corpus Hermeticum - Hermès

Publié le par La porte est en dedans

Tu ne peux, mon fils, t'attacher aux choses matérielles et aux choses divines. Il y a deux états d'être : le corporel et l'incorporel, le mortel et le divin, et tu dois choisir entre les deux après mûres réflexions : il n'est pas possible en effet de s'attacher aux deux.

Lorsque ton choix sera fait, témoigne de la décroissance de ce que tu as rejeté par la force agissante de ce que tu as choisi.

Vois, à travers combien d'états véhiculaires, de foules de démons, de voiles de matière et de courses stellaires il faut passer pour s'élever péniblement jusqu'au seul-et-unique.
Le bien n'est pas, et de loin, un lieu facile à atteindre. Le bien est illimité et sans fin ; il n'a pas de commencement quant à lui-même, si pour nous il peut paraître en avoir un dans la Gnose.

La Gnose n'est donc pas le commencement du bien, mais elle nous offre le commencement de ce qu'il nous faut apprendre à connaître du bien.

Commençons donc et hâtons-nous en voyage à travers tout ce qui nous attend ; car en vérité il est difficile de quitter ce qui est familier, et ce que l'on possède pour revenir aux choses anciennes et premières.

Si tu t'y absorbes intérieurement avec attention, et si tu persévères dans sa contemplation avec les yeux du cour, crois-moi, tu trouveras le chemin du ciel.
Cette image, si l'on se tourne intérieurement vers elle, a ceci de particulier qu'elle retient prisonnier en son pouvoir ceux qui se sont tournés vers elle et, comme l'aimant attire le fer, qu'elle les attire vers le haut.

 

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