(Sagesse) La voie de la Grande Étude - Confucius

Publié le par La porte est en dedans

La voie de la Grande Étude consiste en trois choses, qui sont de faire briller en soi-même les vertus brillantes que la nature met dans l’âme de chacun, de renouveler les autres hommes, et de se fixer pour terme la plus haute perfection.

Connaissant le terme où l’on doit tendre et s’arrêter, on peut prendre une détermination. Cette détermination étant prise, l’esprit peut avoir le repos.

L’esprit, étant en repos, peut jouir de la tranquillité. Jouissant de la tranquillité, il peut examiner les choses. Après cet examen, on peut atteindre le but, qui est la perfection.
En toute chose il faut distinguer le principal et l’accessoire et, dans les affaires, la fin et le commencement. Celui qui sait mettre chaque chose en son rang n’est pas loin de la voie de la Grande Étude ou de la perfection.

Les anciens princes, pour faire briller les vertus naturelles dans le coeur de tous les hommes, s’appliquaient auparavant à bien gouverner chacun sa principauté. Pour bien gouverner leurs principautés, ils mettaient auparavant le bon ordre dans leurs familles. Pour mettre le bon ordre dans leurs familles,
ils travaillaient auparavant à se perfectionner eux-mêmes, ils réglaient auparavant les mouvements de leur coeur. Pour régler les mouvements de leur coeur, ils rendaient auparavant leur volonté parfaite. Pour rendre leur volonté parfaite, ils développaient leurs connaissances le plus possible. On développe ses connaissances en scrutant la nature des choses.

La nature des choses une fois scrutée, les connaissances atteignent leur plus haut degré. Les connaissances étant arrivées à leur plus haut degré, la volonté devient parfaite. La volonté étant parfaite, les mouvements du coeur sont réglés. Les mouvements du coeur étant réglés, tout homme est exempt de défauts. Après s’être corrigé soi -même, on établit l’ordre dans la famille. L’ordre régnant dans la famille, la principauté est bien gouvernée. La principauté étant bien gouvernée, bientôt tout l’empire jouit de la paix.

Depuis le Fils du Ciel jusqu’au plus humble particulier, chacun doit avant tout se perfectionner soi-même.

Celui qui néglige le principal ne peut régler convenablement les choses qui en dépendent. Jamais un homme qui soigne peu ce qu’il doit aimer le plus n’a gouverné avec diligence ce qui lui est moins cher.

 

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